Historique du domaine

historique

Petit rappel historique sur l’origine du Domaine du GAOU BENAT

Au début du XXème siècle, le Château de BENAT appartenait aux Marquis de RETZ.

Ils exploitaient le liège et le charbon de bois et cultivaient deux plaines, l’une vers les tennis de l’actuel Domaine du CAP BENAT et l’autre sur l’actuel Ilot I du Domaine du GAOU BENAT (ces plaines sont localisées sur la carte IGN de 1932).

De cette activité subsistent les bâtiments annexes du Château, le logement de la Ferme du GAU(1) (Ilot D, propriété LENZ), plusieurs puits, une aire de battage (Ilot A) et un four à tuile (plage des Cigales).

En 1925, la dernière descendante, Madame du BOURG de RETZ vend 257 hectares de ses terres mais conserve le Château et les terres de culture. L’acquéreur, G. HAARDT, vice président de CITROEN, rentrait de la croisière noire en autochenilles. En accord avec l’armée, il construit une route depuis la Ferme du GAU jusqu’à la batterie du Cap BLANC et une habitation à la pointe du CRISTAUX (2) (aujourd’hui CRISTAOU).

G. HAARDT décède en 1935 au retour de la croisière jaune PARIS-PEKIN. Les travaux de sa maison sont arrêtés et ses terrains sont vendus en 1937. Monsieur TOUCHE achète la partie sud qu’il lotira sous le nom de Domaine du CAP BENAT en 1952 grâce à l’appui de son premier coloti, le Président de la République Vincent AURIOL (sans qui nos lotissements n’auraient probablement pas vu le jour). Monsieur JOSEFOVITCH achète, en 1937, la partie nord puis, en 1938, la partie centrale comprenant, notamment le Château et son terrain de huit hectares qui appartient aujourd’hui à sa fille Madame SPECTOR(3). Cette partie nord et une partie des terrains de la partie centrale (plaine des Cigales) sont rachetées en 1956 par le promoteur François LEREDU et seront lotis par lui en 1958 sous le nom de Domaine du GAOU BENAT.

 

(1) une habitante de BORMES née à la Ferme du GAU (coq) se souvient de l’explusion de ses parents par le promoteur du Domaine du GAOU BENAT.

(2) l’habitaion de G. HAARDT fut achevée par Luc BESSON à la fin des années 90 et revendue en 2006 à M. POPOV, citoyen russe.

(3) Mme SPECTOR a obtenu en 2005 un permis pour la réhabilitation du Château à l’identique et à usage exclusif d’habitation bourgeoise.

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